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[Claudine94]

Fadhma Aït Mansour AMROUCHE est née , à Tizi Hibel, en Kabylie !
Elle est la mère, entre autres, de Jean et Taos AMROUCHE . . .
Elle fût femme écrivain et poète et influença ainsi ses 2 enfants-là dans la
Littérarure.
A cause d'une jeunesse "perturbée", Fadhma vivra au "Pensionnat Laïque de Taddert Ou-Fella" près de Front National. A l'âge de 10 ans (en 1892), elle passe son certificat d'études et retourne vivre auprès de sa mère qui lui apprend les coutumes et savoir de son village notamment maintes chants et poèmes Kabykes. Après le décès de sa mère, elle quitte son village et part travailler à l'hôpital des Chrétiens à Aït Manguellet. C'est là que les "soeurs blanches" la convertissent en lui donnant le prénom Catholique de Marguerite.
Elle rencontre alors un autre Kabyle converti, originaire de Ighil Ali, il s'appelle Antoine-Belkacem AMROUCHE . . . elle l'épouse et ensemble auront 8 enfants tous Chrétiens ! exemple : Taos deviendra "Marie-louise" !
Ils partent s'installer à Tunis où Marguerite-Fadhma vivra une grande partie de sa vie (près de 40 ans !). Cependant, elle ne cessera de penser pendant toutes ces années à sa Kabylie natale malgré son instruction Française ! . . .
En 1930 Marguerite-Fadhma entreprend, avec sa fille Taos et son fils Jean, l'écriture et la traduction de chants Berbères conservés jusque-là dans la tradition orale !
Ces poèmes et contes sont mis à l'honneur dans le recueil intitulé "Chants Berbères de Kabylie" de Jean AMROUCHE en 1939. Ils seront également repris, en partie, dans "Le Grain Magique" écrit par sa fille Marie-Louise-Taos et publié en 1966.
Marguerite-Fadhma a perdu son mari en décembre 1958 et quelques uns de leurs enfants par la suite . . . le chagrin sera source d'inspiration pour elle et lui permettra donc d'écrire de nombreux poèmes !
Elle décède, à son tour, en juillet 1967 (en Bretagne) à l'âge de 85 ans !
En 1968 est parue son autobiographie : "Histoire de ma vie" à titre posthume . . . à travers ce récit, Marguerite-Fadhma raconte le combat de la femme Kabyle du 20 ème siècle, sa place entre la Kabylie, sa langue et la langue de l'empire colonial. Dans cette société qui lui impose de nombreuses contraintes, sa religion, pourtant exercée discètement mais qui la force à l'exil avec son époux.
Les coutumes au nom desquelles cette même société l'exclut à l'époque mais AUSSI cette culture Berbère et ses chants folkloriques qui lui avaient permis de "supporter l'exil et de bercer ses douleurs".

[Tifwat]

Tu sais joué au jeu des 7 familles ?? si oui alors dans "LA FAMILLE AMROUCHE" je demande . . . . . . la fille ! :P :lol:

[Claudine94]

J'ai déjà préparé une petite biographie sur "Taos AMROUCHE" mais en ce moment j'ai peu de temps pour le PC et en plus j'ai été en panne d'ADSL
ce qui a ralenti mes recherches . . . j'espère que tu vas bien car "tu te fais rare" ces jours derniers ! Reviens-nous vite : tu es partie "au bled" ou quoi ? à ++++ Tifwat . . . :D

[Tifwat]

Oui j'ai beaucoup de travail en ce moment pas trop de temps pour le PC non plus. merci de t'inquiéter pour moi :D je me dépêche ce matin pour mettre une recette ! à bientôt :lol: