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[jack]

c'est un poeme de jean de LA FONTAINE.

les voleurs d'ânes.

pour un âne enlevé deux voleurs se battaient
l'un voulait le garder l'autre le voulait vendre.
Tandis que coups de poing trottaient
et que nos champions songeaient à se défouler
arrive un troisième larron
qui saisit maitre Aliboron.

L'äne c'est quelquefois une pauvre provinse.
Les voleurs sont tel ou tel prince
comme le transylvein, le turc et le hongrois.
au lieu de deux, j'en ai rencontré trois
il est assez de marchandise.
De nul d'eux n'est souvent la province conquise
un quart de voleur survient qui les accorde net
En se saisissant du baudet.