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[ayghar]

Biographie d'enrico macias

A Constantine, (Algérie) Ancienne Cirta des Romains, qui s’élève en amphithéâtre, encerclée de deux côtés par le Rummel formant alors un ravin profond, comme chaque matin la ville a vu éclore au soleil ses petits commerces multicolores de cuir, de laine, d’huiles et d’épices, où les odeurs mêlées aux bruits donnent une atmosphère incomparable, un jour comme tant d’autres, ce 11 Décembre 1938, sauf peut-être pour la famille Ghrenassia demeurant au 6 rue biskara, où la naissance d’un petit garçon qu’ils prénommeront “Gaston” et qui deviendra plus tard Enrico MACIAS, va changer le cours de leur vie.

Elevé dans le berceau de la musique orientale auprès de son père Sylvain violoniste et de son idole Raymond Leyris le Maître de la musique Arabo-andalouse Constantinoise, dont il deviendra le disciple, le petit Gaston poursuit une scolarité sans problèmes particuliers, il passe avec succès son baccalauréat et pour être en parfaite harmonie avec le souhait de son père il se destine à une carrière d’enseignant, mais la musique le tenaille et ses cours sont souvent accompagnés de chansons rythmées au son de sa guitare.

Les événements tragiques de la guerre d’Algérie, l’assassinat de son beau-père le Maître de la musique Arabo-andalouse Constantinoise Raymond Leyris, vont précipiter le départ des Ghrenassia comme beaucoup d’autres compatriotes vers la métropole et c’est sur le bateau, bouleversé par le tragique de la situation qu’il composera sa première chanson qui deviendra l‘hymne de tous les Français d’Afrique du Nord et de tous les déracinés “ J’ai quitté mon Pays ”.

Depuis lors, il n’a plus qu’une seule obsession celle de devenir chanteur, et après mille et une péripéties subissant plusieurs échecs, mais encouragé malgré tout par quelques expériences positives il persiste et finit par trouver enfi n un engagement au Caveau de la République, temple des chansonniers, ce qui lui permet dans des conditions éminemment diffi ciles, d’avoir un contact quotidien avec le public, et de s’aguerrir.
Enfi n à force d’opiniâtreté une Compagnie de disques Pathé-Marconi s’intéresse à lui et lui signe un contrat d’enregistrements de cinq ans.

Son premier disque grâce à l’émission mythique “ Cinq colonnes à la Une” deviendra un énorme succès, et ses compatriotes pieds-noirs prennent conscience de son existence et vont lui assurer un public à toute épreuve. Entre-temps il a épousé son amour d’enfance Suzy, fi lle de Raymond Leyris, avec qui il aura deux enfants Jocya et Jean-Claude.

Les plus grands “ Music – Hall ” de France et du monde l’accueilleront et son succès sans cesse grandissant en fera l’une des valeurs sûres de la chanson Française mondialement reconnu et une fi gure emblématique des minorités, le chanteur de la Paix et le grand humaniste apprécié par tous, un personnage incontournable.

Le grand moment de sa vie, est sa rencontre avec le Président de la République Egyptienne Anouar El Sadate où devant plus de 20.000 personnes il donnera un concert au pied des Pyramides de Guizèh, l’émotion atteint son paroxysme.

Moment très rare dans la carrière d’un chanteur à vocation populaire, au cours d’une réception donnée à New York au siège des Nations Unies, Monsieur Koffi ANNAN, son secrétaire général nomme Monsieur Enrico MACIAS, Ambassadeur itinérant auprès de l’O.N.U, plus spécialement chargé de missions de Paix, de Fraternité et d’aides aux enfants de tous pays.

Le 18 avril 1999 Enrico Macias réalise le rêve qu’il a caressé toute sa vie, rêve inespéré il y a encore quelques années, en donnant un concert exceptionnel au Printemps de Bourges en hommage au Grand Chanteur assassiné en 1961 en Algérie, maître de la musique Arabo-Andalouse-Maalouf-Foundouk-Constantinoise «Cheikh Raymond Leyris» son beau père.

Accompagné par l’orchestre traditionnel de Taoufi k Bestandji ce concert interprété entièrement en langue arabe a obtenu un succès retentissant tant au plan médiatique que public. il a surtout permis à Enrico Macias de retrouver ses racines et de ressusciter un patrimoine d’une richesse insoupçonnée, et à n’en pas douter ce projet aura des prolongements dans les mois à venir. Le 10 Octobre, l’événement de la rentrée la sortie du double C.D. live tiré du spectacle donné au Printemps de Bourges en hommage à Cheikh Raymond, l’accueil est enthousiaste et s’inscrit dans la mouvance des Musiques du Monde. Un tournant dans la carrière d’Enrico Macias qui renoue là avec son passé et fait revivre ses racines.

Ce concept va donner naissance à un spectacle qui va être produit dans toutes les plus grandes villes de France, de Belgique et de Suisse, une centaine de villes visitées, et en point d’orgue l’Olympia à Paris les 4 et 5 mars 2000, l’engouement suscité par ces deux concerts de musique Arabo-Andalouse font que les places se sont arrachées en quelques jours et que le succès obtenu s’est transformé en triomphe. Sortie d’un nouvel Album intitulé « Oranges Amères » le 14 Janvier 2003, où ses chansons empreintes d’amour, d’humanité, d’écoute de l’autre, de nostalgies, de fêtes, de senteurs aromatiques, un voyage à travers un univers ensoleillé et olfactif font d ‘Enrico MACIAS un chanteur singulier et pluriel, rare et unique.

Du 1 au 9 Mars 2003 concerts à l’Olympia donnés à l’occasion de ses quarante ans de carrière. Concerts joués à guichets fermés. Le 15 Novembre 03 Concert exceptionnel au ZENITH de PARIS concert qui célèbrera les 40 ans de carrière de Enrico MACIAS. Un triomphe, la salle complètement électrisée, 4000 personnes dansant et chantant dès la première chanson. Dans la situation troublée que vit notre époque, il est le seul chanteur à réunir un public de toutes confessions où, chrétiens, juifs, arabes, berbères sont en pleine communion, un symbole très fort qui nous laisse espérer dans l’avenir de l’homme.
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AH QUELLES SONT JOLIES LES FILLES DE MON PAYS
LAI LAI LAI LAI LAI LAI
DANS LEURS YEUX BRILLE LE SOLEIL
DES SOIRS D'ETE, LA MER Y JOUE AVEC LE CIEL ET LES FAIT REVER.-