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le nouvel entraîneur des canaris livre ses premières impressions à liberté
Carlos Roberto : “La JSK a un public merveilleux”
Par : Mohamed Haouchine




Viendra viendra pas ? Eh bien, le nouvel entraîneur de la JS Kabylie, le Brésilien Carlos Roberto Arrigo Da Cunna dit “Gaucho”, est arrivé hier après-midi, à Tizi Ouzou il a été aussitôt installé à l’hôtel Amraoua. Après avoir été accueilli à 12h30 à l’aéroport international Houari- Boumediene par le président de la JSK, Mohand-Chérif Hannachi et son trésorier Saïd Boukhari, “Gaucho” a aussitôt rallié la ville des Genêts. Arrivé à l’hôtel Amraoua vers 15h en compagnie de Saïd Boukhari et d’un ami algérien, Djamel Baba Aïssa, natif de Boumerdès, le technicien brésilien a eu tout de suite le temps de récupérer des fatigues de son long voyage Rio de Janeiro-Alger pour se rendre au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou où les responsables du club kabyle devaient présenter le nouveau coach brésilien aux joueurs et au tandem technique Kadri-Izri qui avait programmé justement un premier galop d’entraînement après le retour de Kumasi. C’est donc à l’hôtel Amraoua que nous avons approché le successeur du Français Jean-Yves Chay pour en savoir plus sur son palmarès et surtout son nouveau challenge, à la barre technique de la JSK même s’il ne maîtrise pas tellement la langue française. Enfin il compte signer aujourd’hui même un contrat de deux ans le liant au club kabyle.

Liberté : Hello coach ! Présentez-vous aux lecteurs du quotidien Liberté…
Carlos Roberto Arrogo Da Cunna : Je m’appelle Carlos Roberto Arrigo Da Cunna dit “Gaucho”. J’ai 53 ans. Je suis père de famille. J’ai joué au football au Brésil puis j’ai embrassé une carrière d’entraîneur depuis plus de vingt ans.

Vous avez évolué comme joueur dans quel club ?
J’ai joué dans de grands clubs brésiliens comme Vasco de Gama ou Botafogo et comme le football est ma passion, j’ai décidé de me lancer dans la carrière d’entraîneur.

Quels sont les clubs que vous avez déjà entraînés ?
J’ai entraîné de grands clubs brésiliens tels que Botafogo et Vasco De Gama où j’ai évolué comme joueur puis, j’ai entraîné durant trois ans le club saoudien d’El-Wihda avec qui j’ai remporté le championnat d’Arabie saoudite. Ces deux dernières années, je suis retourné au Brésil où j’ai entraîné le club de Boavista. La première saison, nous avons accédé de 2e en 1re division et la seconde saison, c’est-à-dire l’année dernière, nous avons été champions de l’État de Rio de Janeiro.

C’est la première fois que vous venez en Algérie ?
Oui, c’est la première fois et je trouve que c’est un très beau pays. Il y a du soleil, il fait beau et les gens sont souriants et sympathiques comme au Brésil. De plus, je sais que les algériens sont des passionnés de foot comme les brésiliens. Je sais aussi qu’un coach brésilien, Rubim, a déjà travaillé en algérie, à Blida, je crois.

Comment avez-vous été contacté par la JSK ?
J’ai été contacté par mon agent. J’ai envoyé tout mon CV et mes exigences financières et j’ai eu une réponse de la JSK. Je pense que cela ne posera aucun problème puisque je compte signer mon contrat ce mercredi (entretien réalisé hier mardi).

Connaissez-vous la réputation de la JSK ?
Disons que j’ai longuement fouiné sur Internet et j’ai pu mesurer la dimension nationale et internationale de la JSK. Je sais que c’est un club très titré en Algérie et en Afrique et qui possède un public merveilleux. J’espère que nous allons vivre une belle aventure ensemble.

Avez-vous suivi les derniers résultats de la JSK ?
Je sais que la JSK n’a pas bien marché en Ligue des champions d’Afrique mais c’est toujours une expérience de plus pour l’équipe qui est encore jeune. Et puis il y a le championnat national qui vient de débuter, il va falloir se concentrer au maximum pour que la JSK défende son titre national.

interview réalisée par Mohamed Haouchine