athhemdoun.free.fr

[azar]

Salah ya Salah
n Le journaliste Salah Mokhtari est en prison. Journaliste au quotidien Djazaïr News, Salah avait exercé à l’hebdomadaire Kaoualiss (coulisses). A la lecture du communiqué du collectif de Djazaïr News, on apprend que Salah était sous le coup de sept (7) mandats d’arrêt. Appréhendé à Médéa, il a été incarcéré à la prison de... Sig. Les premiers mandats d’arrêt contre notre confrère datent de 2004. On ne va pas me convaincre que durant tout ce temps, la police, la gendarmerie... n’avaient pas localisé Salah pour l’arrêter. Salah était, durant cette période, constamment à la Maison de la presse Tahar Djaout.

N’importe quel stagiaire pouvait venir et lui signifier son arrestation à la cafétéria de la Maison de la presse. Allez, Messieurs, faites un effort parce que nous, cela ne nous fait plus rire. Libérez Salah Mokhtari, il manque dans le quartier.

Ouziri

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Prépare toi Claudine pour une nouvelle pétition.. Même si on arrive à arrêter les langues de s'exprimer, les mains d'écrire et les caméras de filmer, on est incapable d'empecher les cerveaux de penser.
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Si tu parles tu meurs et si tu te tais tu meurs,
alors, parle et meurs!!

"Tahar Djaout"

[Claudine94]

Merci pour l'information !
Cette pétition a-t-elle débuté ?
Que ce journaliste soit emprisonné est une honte ! je ne trouve plus mes mots pour "cracher" mon indignation, "cracher" AUSSI à la face de ce pouvoir maudit ! :evil:
Tanmirt à toi cher Azar et à ++++++++ !
Soyons nombreux à soutenir ce journaliste et tous les autres à venir ! ! !

[Tifwat]

dis-moi azar où peut-on trouver cette petition pour la signer ??
Dis nous en plus et merci à toi.
Nous sommes quelqu'unes personnes à vouloir signer pour montrer que tous les moyens sont vraiment très bons pour avancer dans notre combat contre la dictature et les diverses pressions des arabes ... :evil:
à bientôt azar. :D

[azar]

Je suis désolé Tifwat, mais je ne vois pas de pétition.En vérité, je l'ai dit par plaisanterie à Claudine qui croyait à l'éfficacité des pétitions au sein des régimes Islamo-bathistes. On était en divergence, il y a quelques jours, où je lui ai éxpliquée mon avis au sujet des pétitions qui ne solvent pas le problème de la repression chez nous. Sinon, pourquoi, donc l'incarcération de journalistes persiste? Donc, la pétition qui a libéré M. Ait Larbi n'était pas une lumière pour la nation entière.
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Si tu parles tu meurs et si tu te tais tu meurs,
alors, parle et meurs!!

"Tahar Djaout"

[Claudine94]

Je viens de lire ton message ! :lol:
Bien sûr que la pétition pour la libération de Ait Larbi ne peut servir pour
Salah Mokthari : à chaque cas et à chaque personne sa pétition !
La pétition n'est pas un combat à titre préventif ! non ! ça sert à défendre le ou les personnes en difficulté "au cas par cas" ! . . .
Même dans les pays qui fonctionnent démocratiquement, il y a des pétitions . . . c'est un moyen de pression comme un autre et le but c'est d'arriver à ce que ce soit efficace au niveau de l'objectif à atteindre MAIS il faut savoir (bien sûr) que, hélàs, ça ne donne pas de résultats positifs à chaque fois ! ! ! :(
Le combat continue cher Azar . . .
à bientôt et . . . sans rancune ! :D

[Tifwat]

Je pense , comme claudine, que les pétitions sont parfois bien efficaces.
C'est mieux que rien quand même mais si toi tu crois que c'est pas vraiment utile, c'est ton droit !! ici on est en démocratie :D
bon noël azar et à la prochaine ...

[azar]

Claudine et Tifwat, j'espère que vous allez me comprendre pour une fois au sujet des pétitions, sachez que je ne doute pas du principe que la pétition fait partie des moyens de pression, mais sachez aussi que ce n'est pas une solution pour un peuple gouverné par des irresponsables, par des corrompus qui ne veulent rien savoir des revendications.
J'ai signé des pétitions à maintes reprises mais je suis conscient que tant que nous vivons sous un régime qui n'écoute pas la souffrance de la base, nous demeurons encore et encore dans l'oppression. J'ai vu des manifestations qui ne dépassent pas 500 personnes dans certains pays où les droits de l'homme sont respectés et leur revendications ont été satisfaites, puisque il y a une volonté politique d'améliorer la situation et de passer à autres choses pour avancer.
En un mot, j'aimerais expliquer que si le mal n'est pas ôté au niveau de la tête, le reste d'organes souffrirons d'avantage. Le problème qu'on essaye de régler est déjâ une stratégie montée par les responsables afin d'instaurer un climat d'insécurité, de peur et de menaces, comment voulez-vous qu'une pétition change quelque chose alors que de nombreuses d'autres vont bientôt apparaitre?
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Si tu parles tu meurs et si tu te tais tu meurs,
alors, parle et meurs!!

"Tahar Djaout"

[Claudine94]

J'invite toutes les personnes du site de L'A.C.A.F, qui liront cet article, à se joindre à moi pour signer cette pétition ! D'avance, je vous remercie !
Il faut se rendre sur le site du M. A. K pour signer . . .


P E T I T I O N

Non aux intimidations contre le journaliste Arezki AÏT-LARBI Halte aux atteintes à la liberté de la presse en Algérie !

Depuis mai 2006, le journaliste Arezki Aït-Larbi est interdit de sortie du territoire national. Un mandat d’arrêt est lancé contre lui comme au temps du parti unique d’avant octobre 1988. L’administration refuse de lui renouveler son passeport et le menace d’incarcération.

Cette entrave à la liberté fondamentale de circuler, ce chantage à l’emprisonnement, sont soi-disant motivés par une condamnation du 10 décembre 1997 à une peine de six mois de prison ferme dont il ne savait rien jusque-là ! Alors qu’il y a prescription sur les faits, on le lui révèle aujourd’hui comme on lui révèle aussi qu’il est sous le coup d’un mandat d’arrêt lancé le 04 août 1997.

Il lui faudra du temps avant d’apprendre pour quelle « affaire » il écope de cette énigmatique peine. En avril 1994, il y a donc 12 ans, il publie dans l’hebdomadaire L’événement un témoignage sur les sévices infligés à des prisonniers du pénitencier de Lambèse. Un directeur central du Ministère de la Justice, mis en cause dans le témoignage, dépose une plainte pour diffamation.

Pourtant en juillet 2000, Arezki Ait-Larbi obtient un passeport et a voyagé à plusieurs reprises sans que la police n’ait jugé utile de l’informer, ni d’exécuter le mandat d’arrêt ! Il est étrange que ce mandat d’arrêt soit exhumé 9 ans plus tard, et plusieurs mois après que le président de la République ait promulgué une grâce spéciale en faveur des journalistes condamnés. Pourquoi cette procédure n’est–elle pas appliquée à ce journaliste ? S’agit-il du prolongement du refus, maintes fois réitéré par les autorités depuis 1995, de l’accréditer en tant que correspondant de médias étrangers, et des pressions récurrentes visant à l’empêcher d’exercer librement son métier.

Veut-on lui faire payer son combat constant pour les droits de l’homme, les droits culturels et contre la torture pour lequel il est emprisonné à plusieurs reprises (1980-1981-1985).

Nous, soussignés,
Dénonçons cette procédure d’exception qui viole les principes du droit. Condamnons cette pratique d’intimidation attentatoire à la liberté de la presse.
Appelons les autorités à rétablir Arezki Aït-Larbi dans son droit à la libre circulation, et à mettre un terme aux pressions visant à entraver l’exercice de sa profession.
Réaffirmons que seule la dépénalisation des délits de presse peut permettre le débat nécessaire sur la liberté de la presse et la déontologie.

Un procès contradictoire, public et respectant le droit reste l’unique voie légale pour régler toute affaire, gérée jusque là avec arbitraire et cynisme.